Editeur / Développeur : Nintendo
Sortie France : 28 Septembre 1990
Genre : Plate-Forme


Tout le monde dit que Super Mario Land est le Super Mario Bros de la Game Boy. Ok, c'est logique car dans les deux cas, il s'agit d'un jeu de plate-forme avec comme personnage principal Mario.
Je n'ai pas eu Super Mario Bros sur NES, tout simplement parce que je n'avais pas la NES, et même si je l'ai fait par la suite, impossible de retrouver les mêmes sensations que celles que j'ai ressenties en jouant à Super Mario Land.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, l'expérience d'un jeu se vit en fonction de ce qui l'entoure : où l'on se trouve à ce moment-là, quelles sont les personnes à nos côtés, l'âge etc.


J'ai eu Super Mario Land avec la Game Boy et Tetris pour mes 11 ou 12 ans, c'est à dire en 1991 ou en 1992. Le Saint Graal.

Super Mario Land a été mon  premier "vrai" jeu Mario de plate-forme. Celui-ci a été un véritable choc car je pouvais aller dans plein de niveaux différents sans que la jouabilité soit un problème.
Auparavant, aucun des jeux que j'avais connu n'était aussi fluide à jouer. J'ai donc pu le finir des centaines de fois sans que cela soit fastidieux, un bonheur renouvelé à chaque run. Sans mentir, j'ai dû le faire au moins une fois par semaine pendant plusieurs années, soit pour tromper l'ennui, soit machinalement pour me détendre en écoutant la radio (Spécial dédicace à Lovin' Fun !).

Dans ce jeu, le but est d'aller sauver la princesse, mais ici, il s'agit de la princesse Daisy et non de la princesse Peach. Sacré Mario, sauveur de toutes les princesses !
Les niveaux sont assez variés et plaisants, le game design est vraiment parfait.
Mario peut sauter sur les ennemis pour les tuer, ou tirer des boules de feu quand il récupère une fleur spéciale qui lui donne ce pouvoir.

Un de mes niveaux préférés, dans un sous-marin

L'île de Pâques de Super Mario Land

Pas très sympa l'hippocampe...

Le pire ennemi du jeu, le petit bonhomme qui ne meurt jamais quand on saute dessus

Les graphismes sont simples mais très jolis, et le joueur n'a pas besoin de plus de détails pour s'amuser. Le scrolling horizontal ne va que vers la droite, ce qui veut dire qu'on ne peut plus aller à gauche une fois que le décor est sorti de la fenêtre de jeu. C'est parfois très utile pour "avaler les ennemis" par la gauche, afin que ceux-ci ne reviennent plus nous embêter. Une fois disparus à gauche, bye bye !
Les niveaux sont en temps limité, c'est assez horripilant quand on veut prendre son temps, mais c'est un parti pris qui rajoute un peu de difficulté.

A l'époque, je connaissais ce jeu par coeur, le moindre saut, ennemi, tuyau, et toutes les musiques.
J'ai beaucoup perdu aujourd'hui, car je n'y ai pas joué pendant vingt ans. Mes pouces ont vieilli, perdu de leur agilité et je ne me souviens plus de tout ! Néanmoins, j'ai racheté le jeu car rien ne vaut une petite partie de temps en temps, surtout qu'il se finit en moins de 40 minutes. A chaque fois, j'attends le dernier niveau avec Mario dans un petit avion, comme on attend la fusée dans Tetris !
Et puis, la musique de fin est magnifique pour un jeu 8 bits, je vous invite à regarder cette vidéo jusqu'au bout pour l'écouter :


Dans cette vidéo, je fais le jeu en entier pour montrer chacun des niveaux. Je n'ai pas coupé lorsque je meurs, car perdre quelques vies dans un jeu de plate-forme, c'est... normal !

Il est possible, aujourd'hui, d'acheter le jeu sur l'eShop de la 3DS, ou de trouver une bonne vieille cartouche sur le Bon Coin ou PriceMinister, pour ceux qui ont conservé leur Game Boy.