Ecrit et dessiné par le docteur Heinrich Hoffmann en 1845, cet ouvrage raconte les histoires d'enfants "pas sages" à qui il finit par arriver malheur.
Hoffmann créa Der Struwwelpeter pour l'offrir à son fils de trois ans à Noël. Tout d'abord sous forme de cahier, le livre finit par être imprimé puis traduit en plusieurs langues.
Je me demande si le fils de l'écrivain a pu échapper à de sombres cauchemars après l'avoir lu ! En effet, certaines histoires peuvent vraiment impressionner...
A la maison, nous avions ce livre en allemand. Évidemment, je ne parlais pas un mot de cette langue quand j'étais petite, mais même sans comprendre les jolis textes en rimes, il était possible de tout déchiffrer grâce aux images. J'étais à la fois fascinée et effrayée. Parfois même, je cachais le livre car j'en avais un peu peur ! Je trouvais pourtant les dessins jolis, j'aimais bien les regarder, alors je finissais toujours par rouvrir le livre.
Der Struwwelpeter (ou Peter l'ébouriffé) est le personnage présent sur la couverture, et voici ce que dit le texte juste en dessous de lui :
"Regarde, il se tient là,
Pouah ! Le Struwwelpeter !
A aucune de ses mains
Il ne laissa couper
Ses ongles pendant presque un an.
Il ne peigna pas ses cheveux.
Pouah ! cria alors chacun :
Vilain Struwwelpeter !"
Le livre parle des désobéissances mais aussi de sujets graves comme l'anorexie, le racisme, la cruauté envers les animaux...
Voici quelques pages :
Konrad, qui suce son pouce, aura les doigts coupés. |
Kaspar ne veut plus manger sa soupe et finit par en mourir. |
Ceux qui se moquent d'une personne ayant la peau noire finissent plongés dans l'encre, punis par Saint Nicolas. |
Les images permettent de tout comprendre sans savoir lire. Dans cette histoire, le chasseur est un adulte et non un enfant. |
Même si ce livre n'est pas répandu en France, je compte bien le prêter à mes enfants quand ils seront un peu plus grands, mais pas trop tôt, pour ne pas les traumatiser !
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