Développeur : Probe Software
Sortie France : 1993
Genre : Action, Plate-formeEn y réfléchissant, je pense qu'Alien 3 m'a fait aussi peur que Resident Evil 1 quelques années plus tard. Et qu'est-ce qui se passe quand j'ai vraiment peur d'un jeu ? Et bien je ne le finis pas, et même, je ne dépasse jamais le premier tiers.
Extrait de l'introduction du jeu |
Comme le personnage principal du film est Ripley, on incarne une femme dans le jeu ! C'est assez rare pour le souligner, même si franchement, Ripley ressemble à un homme puisqu'elle a le crâne rasé et que les sprites ne sont pas hyper détaillés.
(Rappelons qu'on pense toujours que les jeux qui ont pour héros une fille se vendent moins bien que les autres).
Ripley arrive donc sur la planète prison.
L'introduction du jeu est assez jolie, elle met bien dans l'ambiance et place l'histoire. Seul point négatif, tout est en anglais. Si vous ne lisez pas cette langue, je pense qu'il vaut mieux ne pas jouer ou alors il faut se faire un peu aider... Car dès le début, il faut sélectionner des missions qui sont présentées en anglais : si on ne comprend pas les missions, c'est un peu compliqué...
Les salles sont infestées d’œufs et d'aliens. |
Composé de 6 stages, le jeu est de plus en plus dur car les aliens sont de plus en plus difficiles à tuer.
Alors que les critiques mettent en avant le côté répétitif du jeu (valider le même genre de missions tout au long de l'aventure), je pense que j'aurais pu apprécier le principe si la maniabilité avait été fluide et l'ambiance moins glauque.
Mais pourquoi jouer à Alien 3 si on veut de la couleur et de la joie, me direz-vous ???
Il faut reboucher un trou touché par l'acide des aliens. |
Promenons-nous dans les tunnels pendant que l'alien n'y est pas. |
Ce choix d'armes est très sympathique, on peut varier les plaisirs mais, oh drame... les munitions sont limitées, et je déteste vraiment les jeux qui limitent les munitions. Cela me stresse beaucoup trop, même s'il suffit d'aller en chercher de nouvelles dans une salle qu'on a repéré sur la carte.
Heureusement, le temps n'est pas limité, on peut donc faire des allers-retours entre les salles autant qu'on veut.
Une salle remplie de munitions, il était temps. |
Un conseil, il faut toujours repérer où est l'infirmerie. |
Le saut est difficile à contrôler, Ripley peut se mettre à sauter trop loin ou au contraire faire un saut minable, sans que cela soit voulu. Idem lorsque Ripley monte et descend les échelles : parfois, elle reste accrochée, parfois elle ne les attrape pas ou n'en descend pas alors qu'un alien nous fonce dessus et qu'on doit se dégager.
On va essayer de contrôler l'atterrissage... |
Un saut raté ? Ce ne sera pas le dernier. |
Sans compter que les aliens ressuscitent sans arrêt aléatoirement, alors qu'on a juste envie de nettoyer une zone pour se sentir tranquille et tout fouiller de fond en comble. Et là, impossible, on est harcelé, cela en devient insupportable. Vu que les munitions sont limitées, il ne sert à rien de tout tuer sur son passage.
Je joue en "normal", mais je n'ose pas imaginer le niveau "difficile". Pour ceux qui veulent tenter, il existe aussi un niveau "facile", qui n'est vraiment pas "facile".
Concernant le son, je dois dire que les bruitages sont corrects et que la musique ajoute une touche de stress efficace. A 13 ans, ce fond sonore me terrifiait.
Tiens, prends ça dans ta face ! (La vulgarité vient naturellement quand on joue à ce jeu...) |
Je pense ne jamais finir le jeu. Trop dur, l'ambiance me met mal à l'aise, même encore maintenant, et j'ai trop de mal avec la maniabilité pour que cela soit plaisant.
Un système de code entre chaque stage permet de ne pas tout recommencer à chaque fois, encore faut-il réussir toutes les missions d'un stage sans perdre...
J'ai fait une petite vidéo présentant le début du jeu :
Je me tue à la fin de la 3ème mission du stage 1. En effet, la vidéo est assez longue pour vous donner un petit aperçu du jeu, et je veux vous montrer l'écran de Game over qui est plutôt "mignon" !
Pour ceux que cela intéresse, voici le dernier stage du jeu (je n'ai jamais pu aller jusque-là !) :
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